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    "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés"

    Minijo
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    "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés" Empty "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés"

    Message par Minijo Ven 1 Juil - 12:49

    "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés"

    "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés" Actu_d10


    Les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont arrivés jeudi en France, visiblement en forme, après 18 mois de captivité en Afghanistan qui auraient pris fin, selon des talibans, grâce à la libération de plusieurs d'entre eux. Quelques heures après leur atterrissage sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, un communiqué signé d'un porte-parole des rebelles afghans à Kaboul a assuré que "la France avait finalement été conduite à accepter (leurs) conditions" et à "consentir à la libération d'un nombre de ses commandants moudjahidine en échange de la libération des journalistes".

    Dans ses premières déclarations à l'aéroport devant ses confrères et les caméras, Stéphane Taponier, 48 ans, lançait : "J'ai faim de liberté, j'ai faim d'amour, j'ai faim tout court. Une énorme faim." "On est très, très heureux", ajoutait-il en direct sur la chaîne France 3, son employeur. "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés", a raconté Hervé Ghesquière, séparé de son collègue caméraman pendant huit mois, "du 13 avril au 13 décembre 2010", a-t-il précisé, puisqu'il se souvient de toutes les dates importantes de leur détention.

    Moyen Âge

    Arrivé au siège de France Télévisions, ce dernier a aussi voulu répondre à ceux qui, comme Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée, les avaient accusés d'imprudence : "On n'a pas pris des risques inconsidérés comme cela a pu être dit". "Je ne sais pas d'où cela vient. Nous ne sommes pas allés affronter la face nord de l'Everest en tongs, loin de là. On a juste fait notre boulot de journalistes." "Pour ma part, et pour celle de Stéphane aussi je crois, on continuera à le faire comme d'habitude" a-t-il prévenu.

    Avec humour et naturel, il avait, dès l'aéroport, livré aux caméras un premier récit de détention, précisant que "les conditions de vie, c'est être enfermé 23 h 45 sur 24", avec une nourriture "spéciale montagne afghane". "L'enfermement, la mauvaise nourriture, le manque d'hygiène, pas spécialement parce que nous étions otages, mais parce que dans ces montagnes afghanes, on vit comme au Moyen Âge", a-t-il expliqué.

    Outre des exercices physiques, Hervé Guesquière a beaucoup écrit, tenant ainsi son journal de bord : "500 pages, mais hélas, mes feuilles ont été prises", a-t-il raconté. Les deux hommes avaient un poste de radio, grâce auquel ils ont pu écouter RFI et la BBC. Stéphane Taponier a raconté avoir compris qu'ils allaient être libérés quand leurs ravisseurs leur ont donné le "traditionnel habit blanc, couleur des talibans".

    "Donnés" par un taliban


    Enquêtant pour le magazine Pièces à conviction de France 3, les journalistes avaient été enlevés le 30 décembre 2009 à 60 km de Kaboul, dans la province de Kapisa, où sont déployées les troupes françaises dans le cadre de la coalition. Les premières images de leur descente d'avion, peu avant 9 heures, ont rapidement été diffusées par TF1, montrant, de loin, les retrouvailles avec les familles et la présence discrète du couple présidentiel, Carla et Nicolas Sarkozy au pied de l'avion. La direction de France Télévisions a regretté que le "deal" consistant à ne pas filmer la descente d'avion n'ait pas été respecté, TF1 assurant de son côté ne pas être au courant d'une quelconque interdiction de filmer. Selon Paul Nahon, ancien directeur des magazines d'information de France 3 qui a fait le voyage de retour à bord, les deux Français ont "été donnés par un taliban, un Afghan qui était avec eux et qui a joué le rôle de traître. Ils se sont fait coffrer tout de suite après."

    Plusieurs centaines de personnes les attendaient à l'aéroport près de Paris ; des proches, des confrères et leur comité de soutien, dont la marraine, Florence Aubenas, qui fut otage cinq mois en Irak. La presse française a salué unanimement leur libération jeudi, tout en s'interrogeant sur les méthodes employées, notamment la possibilité d'une rançon, exclue la veille par le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. Les talibans ont apporté leur propre réponse avec ce communiqué affirmant que "pour permettre la libération des deux journalistes français capturés il y a près de 18 mois par les combattants de l'Émirat islamique d'Afghanistan (EIA, le commandement taliban, ndlr) dans la province de Kapisa, l'EIA avait posé ses conditions auprès des autorités françaises". Et qu'elles avaient été entendues, sans préciser le nombre de prisonniers ainsi libérés

    Lepoint

      La date/heure actuelle est Ven 20 Sep - 10:41