Creissels : le feu ravage Promocash
Ce matin, les six salariés de Promocash, avenue Jean-Monnet à Creissels, sont au chômage technique. Hier, vers 17 h 30, leur entreprise de produits alimentaires et de petits matériels destinés notamment aux restaurants de la région est partie en fumée. Un panache noir visible, paraît-il, jusqu’aux confins du Sud-Aveyron.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place en fin d’après-midi, c’est la gérante du magasin qui aurait donné l’alerte quelques minutes seulement après avoir fermé l’établissement, à 17 h.
"Elle a été bipée pour une alerte intrusion dans son magasin"
Éric Delchambre, le commandant de police "Elle était dans sa voiture, à hauteur d’Aguessac, quand elle a été bipée pour une alarme intrusion", a souligné le commandant Delchambre, arrivé sur les lieux peu de temps après ses hommes. Et le policier d’ajouter, pour couper court à toutes supputations : "Ça ne veut pas dire pour autant que quelqu’un est entré après la fermeture. Ces alarmes se mettent souvent en marche sous l’effet de la chaleur et de la pression."
Seule certitude, de retour sur place, la responsable de la société n’a rien pu faire. Sur le trottoir, elle a d’abord assisté au combat inégal d’un agent de police tentant en vain de couper l’alimentation de gaz, avant de réussir à sauver un véhicule.
Puis, elle a vu débouler chez elle tout ce que Millau (mais aussi Roquefort) compte de pompiers - environ trente hommes au plus fort du sinistre -, trois fourgons d’incendie, la grande échelle, un camion-citerne. Une petite armée de sapeurs qui s’est d’abord attachée à la réconforter, puis à éviter la propagation du feu à la végétation alentour.
Il a ensuite fallu se mesurer aux flammes qui léchaient tous les murs de ce bâtiment en tôles de 2 200 m2. Le commandant Guesdon, en charge du PC secours, s’attendait à passer plusieurs heures sur place avant de pouvoir souffler. "Il faudra sans doute se relayer toute la nuit", disait-il vers 20 h, en sollicitant des renforts du centre de Rodez, son matériel d’éclairage notamment. En jetant un œil aussi aux bouteilles de CO2 entreposées dans le brasier, susceptibles de se transformer en missiles incontrôlables. À ce stade de l’intervention, il était bien sûr impossible de déterminer la cause de l’incendie.
Midilibre
Ce matin, les six salariés de Promocash, avenue Jean-Monnet à Creissels, sont au chômage technique. Hier, vers 17 h 30, leur entreprise de produits alimentaires et de petits matériels destinés notamment aux restaurants de la région est partie en fumée. Un panache noir visible, paraît-il, jusqu’aux confins du Sud-Aveyron.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place en fin d’après-midi, c’est la gérante du magasin qui aurait donné l’alerte quelques minutes seulement après avoir fermé l’établissement, à 17 h.
"Elle a été bipée pour une alerte intrusion dans son magasin"
Éric Delchambre, le commandant de police "Elle était dans sa voiture, à hauteur d’Aguessac, quand elle a été bipée pour une alarme intrusion", a souligné le commandant Delchambre, arrivé sur les lieux peu de temps après ses hommes. Et le policier d’ajouter, pour couper court à toutes supputations : "Ça ne veut pas dire pour autant que quelqu’un est entré après la fermeture. Ces alarmes se mettent souvent en marche sous l’effet de la chaleur et de la pression."
Seule certitude, de retour sur place, la responsable de la société n’a rien pu faire. Sur le trottoir, elle a d’abord assisté au combat inégal d’un agent de police tentant en vain de couper l’alimentation de gaz, avant de réussir à sauver un véhicule.
Puis, elle a vu débouler chez elle tout ce que Millau (mais aussi Roquefort) compte de pompiers - environ trente hommes au plus fort du sinistre -, trois fourgons d’incendie, la grande échelle, un camion-citerne. Une petite armée de sapeurs qui s’est d’abord attachée à la réconforter, puis à éviter la propagation du feu à la végétation alentour.
Il a ensuite fallu se mesurer aux flammes qui léchaient tous les murs de ce bâtiment en tôles de 2 200 m2. Le commandant Guesdon, en charge du PC secours, s’attendait à passer plusieurs heures sur place avant de pouvoir souffler. "Il faudra sans doute se relayer toute la nuit", disait-il vers 20 h, en sollicitant des renforts du centre de Rodez, son matériel d’éclairage notamment. En jetant un œil aussi aux bouteilles de CO2 entreposées dans le brasier, susceptibles de se transformer en missiles incontrôlables. À ce stade de l’intervention, il était bien sûr impossible de déterminer la cause de l’incendie.
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