La péniche en feu menace de couler

La péniche en feu menace de couler



Les pompiers n’ont pas encore circonscrit le feu qui s’est déclenché sur une péniche, à hauteur de Montfaucon, il y a une heure. Laquelle péniche menace maintenant de couler.

Partie d’Aigues-Mortes avec à son bord 833 tonnes de sel de chimie, l’embarcation, longue de 78 mètres, a d’abord été victime d’une avarie du moteur babord. A la barre, le marinier a appelé la compagnie nationale du Rhône (CNR) pour signaler le problème.

A peine le temps de rallier un quai que la barge a commencé à flamber. Ce sont deux pêcheurs qui ont secouru le marinier, qui voyageait avec sa femme.

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Depuis 7 h 30, hier, les pompiers de Bagnols, Pont-Saint-Esprit, Alès et Terre de Camargue ont mis en place d’importants moyens afin de limiter au maximum les risques de pollution inhérents à la présence dans le port de L’Ardoise de la péniche qui s’est embrasée dans le Vaucluse jeudi en fin d’après-midi (lire aussi notre édition d’hier).

Le bateau a été remorqué, puis posté près d’une berge. Et malgré les précautions prises par les soldats du feu, le chargement en hydrocarbure et en eau de la péniche s’est en partie répandu dans le fleuve. Les pompiers ont alors très vite mis en place, grâce à leur embarcation, un barrage flottant afin de contenir la pollution au fioul dans un périmètre restreint. C’est une société privée qui s’est chargée de venir récupérer dans l’après-midi les hydrocarbures présents dans l’eau. Demeurait ensuite la cargaison de plus de 800 tonnes de sel que transportait le bateau. En effet, le problème concernant la récupération des colis n’était pas tranché. Un véritable souci, notamment à cause des graves risques de pollution qui en découlent. "Si le sel venait à sombrer dans le Rhône, les dommages seraient dramatiques. Sa présence serait synonyme de destruction pour la faune et la flore. D’autant que dans ce bras mort du Rhône, les eaux sont stagnantes".

Hier soir, les pompiers et les spécialistes avaient débarrassé la péniche de ses hydrocarbures. En revanche, la cargaison de sel était toujours à bord. Elle ne devrait être déchargée en partie, qu’à partir de lundi matin. Le dispositif de sécurité via le barrage flottant est toujours en place afin de limiter les dégâts en cas de naufrage de la péniche.

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