par Les pompiers prévoient un été 2011 brûlant
La campagne estivale de lutte contre les feux de forêt risque fort de ne pas ressembler à celle de l’an dernier. Une invitée de poids pourrait en effet jouer de mauvais tours aux soldats du feu : la sécheresse. Le préfet Dominique Lacroix et le sous-préfet de Florac Boris Bernabeu ont tous deux insisté, sans alarmisme, sur ce contexte, en présentant, jeudi, la campagne 2011. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2010, 42 feux ont été recensés pour une surface brûlée de 166 hectares. Or, au 25 mai de cette année, 42 feux avaient déjà été constatés pour une surface brûlée de 223 hectares. Autre donnée peu encourageante, les réserves en eau du sol dans les Cévennes étaient de 148 mm au 15 mai 2010 ; un an plus tard, on comptait à peine 102 mm d’eau. "On va avoir un été chaud et sec", a encore répété le colonel Éric Single, à la tête du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), en s’appuyant sur les derniers éléments fournis par Météo France.
Le préfet a mis le doigt sur un autre problème épineux : le débroussaillage. "Les Lozériens ne sont pas encore exemplaires", a relevé Dominique Lacroix, estimant qu’il restait un vrai travail à faire. "L’Office national des forêts sensibilise déjà les maires au problème. La préfecture leur demande de faire encore plus", a-t-il ajouté, soulignant sa volonté d’être "plus pressant" avec les habitants indisciplinés. "Débroussailler, c’est une obligation, pas une option", a-t-il conclu. Adoptant un ton identique, Boris Bernabeu a annoncé une opération prochaine de sensibilisation à Hures-la-Parade.
Par ailleurs, si la campagne de surveillance estivale couvre généralement la période du 15 juin au 15 septembre, les patrouilles sont activées en fonction du risque. Et cette année, un avion bombardier d’eau d’une capacité de 1 500 litres viendra épauler l’hélicoptère de la Sécurité civile, puisque celui-ci
ne pourra pas, contrairement à l’an dernier, transporter une charge d’eau.
Midilibre.fr
La campagne estivale de lutte contre les feux de forêt risque fort de ne pas ressembler à celle de l’an dernier. Une invitée de poids pourrait en effet jouer de mauvais tours aux soldats du feu : la sécheresse. Le préfet Dominique Lacroix et le sous-préfet de Florac Boris Bernabeu ont tous deux insisté, sans alarmisme, sur ce contexte, en présentant, jeudi, la campagne 2011. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2010, 42 feux ont été recensés pour une surface brûlée de 166 hectares. Or, au 25 mai de cette année, 42 feux avaient déjà été constatés pour une surface brûlée de 223 hectares. Autre donnée peu encourageante, les réserves en eau du sol dans les Cévennes étaient de 148 mm au 15 mai 2010 ; un an plus tard, on comptait à peine 102 mm d’eau. "On va avoir un été chaud et sec", a encore répété le colonel Éric Single, à la tête du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), en s’appuyant sur les derniers éléments fournis par Météo France.
Le préfet a mis le doigt sur un autre problème épineux : le débroussaillage. "Les Lozériens ne sont pas encore exemplaires", a relevé Dominique Lacroix, estimant qu’il restait un vrai travail à faire. "L’Office national des forêts sensibilise déjà les maires au problème. La préfecture leur demande de faire encore plus", a-t-il ajouté, soulignant sa volonté d’être "plus pressant" avec les habitants indisciplinés. "Débroussailler, c’est une obligation, pas une option", a-t-il conclu. Adoptant un ton identique, Boris Bernabeu a annoncé une opération prochaine de sensibilisation à Hures-la-Parade.
Par ailleurs, si la campagne de surveillance estivale couvre généralement la période du 15 juin au 15 septembre, les patrouilles sont activées en fonction du risque. Et cette année, un avion bombardier d’eau d’une capacité de 1 500 litres viendra épauler l’hélicoptère de la Sécurité civile, puisque celui-ci
ne pourra pas, contrairement à l’an dernier, transporter une charge d’eau.
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