Un enfant enfermé trois jours dans une unité psychiatrique pour adultes
L'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille explique cette situation par le manque de structures adaptées dans la région.
Un enfant de neuf ans a été interné plus de trois jours cette semaine à Marseille dans une unité psychiatrique pour adultes, soulevant l'émotion de la communauté hospitalière, a-t-on appris vendredi auprès de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui évoque le manque de structures adaptées dans la région.
À la suite d'une réunion convoquée vendredi par l'AP-HM, une solution a été trouvée via une association, qui suivra désormais l'enfant dans un établissement privé, avec cinq personnes à temps plein financées par l'Assistance publique, a dit à l'AFP le secrétaire général de l'AP-HM Christian Rossi. Selon lui, le garçon avait été amené en début de semaine, agité et sanglé sur un brancard, aux urgences pédiatriques. Il a fallu trouver "une solution en urgence" pour le prendre en charge, en l'occurrence le pôle psychiatrique adulte de l'hôpital de la Conception. Il y a été placé en cellule, car "il aurait eu besoin d'un adulte en permanence".
"Cet enfant ne relève pas d'un enfermement psychiatrique. Son sort pathétique a ému tout le monde. C'était des conditions quasi indignes, quelque chose de pas normal, mais nous n'avions pas d'autre solution", a déclaré Christian Rossi, disant qu'il n'y avait "aucune structure adaptée dans la région". Selon l'AP-HM, l'Agence régionale de santé (ARS), alertée par ses soins, a estimé que l'affaire relevait de l'Assistance publique.
Lepoint.fr
L'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille explique cette situation par le manque de structures adaptées dans la région.
Un enfant de neuf ans a été interné plus de trois jours cette semaine à Marseille dans une unité psychiatrique pour adultes, soulevant l'émotion de la communauté hospitalière, a-t-on appris vendredi auprès de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui évoque le manque de structures adaptées dans la région.
À la suite d'une réunion convoquée vendredi par l'AP-HM, une solution a été trouvée via une association, qui suivra désormais l'enfant dans un établissement privé, avec cinq personnes à temps plein financées par l'Assistance publique, a dit à l'AFP le secrétaire général de l'AP-HM Christian Rossi. Selon lui, le garçon avait été amené en début de semaine, agité et sanglé sur un brancard, aux urgences pédiatriques. Il a fallu trouver "une solution en urgence" pour le prendre en charge, en l'occurrence le pôle psychiatrique adulte de l'hôpital de la Conception. Il y a été placé en cellule, car "il aurait eu besoin d'un adulte en permanence".
"Cet enfant ne relève pas d'un enfermement psychiatrique. Son sort pathétique a ému tout le monde. C'était des conditions quasi indignes, quelque chose de pas normal, mais nous n'avions pas d'autre solution", a déclaré Christian Rossi, disant qu'il n'y avait "aucune structure adaptée dans la région". Selon l'AP-HM, l'Agence régionale de santé (ARS), alertée par ses soins, a estimé que l'affaire relevait de l'Assistance publique.
Lepoint.fr