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Petite cause, grands effets. Un simple contrôle routier il y a six mois, visant à détecter des conducteurs alcoolisés, est à l’origine cette semaine de la chute d’un réseau de trafiquants, dont les principaux membres ont été interpellés mardi vers 20 h, au péage de Sète de l’autoroute A9. Avec deux voitures arrivant du quartier sensible de La Devèze, à Béziers, chargées entre autres de 17 kg de résine de cannabis.
Six mois plus tard, la conviction des policiers est faite
Au départ, un Sétois, interpellé ivre au volant par la police le 12 mars 2012, et qui transportait près de 2 kg de cocaïne dans son coffre. A son domicile, sont découverts plusieurs centaines de comprimés d’ecstasy, et du matériel pour conditionner des doses de drogue.
L’individu est écroué, et la brigade des stupéfiants du SRPJ de Montpellier se met au travail. Examen des relations du suspect, surveillance dans les quartiers qu’il fréquente, filatures. A l’arrivée, six mois plus tard, la conviction des policiers est faite. Ils ont identifié trois hommes, deux Balarucois et un Sétois, âgés de 18 à 24 ans, qui n’ont qu’une seule activité professionnelle connue : la revente de produits stupéfiants.
Cette semaine, sous la houlette d’un juge d’instruction montpelliérain, les policiers passent à l’attaque. Mardi, deux des suspects sont surveillés lorsqu’ils se rendent de Sète à Béziers, afin d’aller s’approvisionner à La Devèze. Pour éviter de se faire repérer dans ce quartier où le trafic de drogue est intense, les policiers restent en retrait, et interpellent les trafiquants sur le chemin du retour. Outre les 17 kilos de haschich qu’ils ramenaient, les policiers saisissent chez eux un fusil à pompe, et plusieurs milliers d’euros en liquide.
Le lendemain, deux hommes identifiés comme étant leurs fournisseurs à La Devèze sont à leur tour interpellés, ainsi qu’un troisième trafiquant sétois. Au total, ce sont près de 30 000 € en billets de 20 à 100 € qui sont ainsi saisis.
Au cours de leur garde à vue, les suspects ont nié ou minimisé leur participation à ce réseau, actif depuis plusieurs mois sur Sète, Balaruc et l’étang de Thau. Ils seront déférés aujourd’hui devant le juge d’instruction, en vue d’une mise en examen.
Cette affaire survient quelques jours après la saisie par la PJ parisienne, cette semaine près de Nîmes, de près de 2,5 tonnes de cannabis, convoyés en camion depuis le Maroc, via Sète, à destination de la Seine-Saint-Denis, et la saisie de 335 kg de haschich au péage de Saint-Jean-de-Védas.
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