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    L’urgence médicale dans les mains des spécialistes

    Minijo
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    L’urgence médicale dans les mains des spécialistes Empty L’urgence médicale dans les mains des spécialistes

    Message par Minijo Ven 7 Sep - 18:24

    L’urgence médicale dans les mains des spécialistes Actu_s21

    Une centaine de médecins, des représentants des agences régionales de santé et de la Direction générale de l’offre de soins participeront, le 13 septembre à Paris, aux premières assises de l’Urgence, organisées par Samu Urgences de France.
    Le Dr François Braun, patron du Samu 57 et des urgences de l’hôpital Bon-Secours, à Metz, en est le secrétaire général. Pour lui, comme pour les 8 000 autres urgentistes de France, ce rendez-vous sera l’occasion de régler les problèmes, du moins d’apporter certaines réponses.

    1. Le président de la République veut assurer à tous l’accès à une structure d’urgence en 30 minutes. Comment y parvenir ?

    « Avoir accès aux soins 24 heures/24, 7 jours/7, commence par une bonne régulation. Mais il faut aussi mettre en place des médecins correspondants du Samu répartis dans les zones peu médicalisées. C’est notamment le cas en Moselle dans les secteurs de Bouzonville et Morhange. Ce dispositif existe déjà dans une dizaine de départements, dont la Meuse. Ces correspondants sont des généralistes, formés et équipés par le Samu. Les médecins pompiers ne sont pas forcément installés là où on en a besoin et surtout, ils ne sont pas déclenchés par le Centre 15 », explique François Braun. Souhait presqu’exaucé : aujourd’hui même, la ministre de la Santé doit annoncer la généralisation de ce dispositif « correspondants » à l’échelon national.
    « Une autre solution serait de s’organiser à l’échelle d’un territoire de santé, de créer une véritable coopération entre les services, car toutes les structures d’urgence ne sont pas identiques. »

    2. Comment désengorger les urgences ?

    Sur ce point, le Dr Braun combat une idée reçue : le problème des urgences se situe en aval, et non en amont ! « Quand un patient se présente, on se doit de l’examiner. Le problème, ce sont les malades qui ne peuvent pas quitter les urgences parce qu’il n’y a pas de lits dans d’autres services ou que le spécialiste n’est pas disponible. L’urgentiste passe 60 % de son temps à trouver de la place ! On réclame donc un gestionnaire de santé, c’est-à-dire quelqu’un qui gère les lits dans leur ensemble. À Bel-Air (Thionville) comme à Bon-Secours (Metz), il nous faut 20 lits d’hospitalisation chaque jour. On ne les a pas ou on ne les trouve pas ! »

    3. Comment assurer un bon emploi des ressources ?

    « On a travaillé sur l’analyse des financements des services d’urgence. La conclusion ? Il y a beaucoup à faire, vu le nombre de disproportions entre les services. La ministre nous demande de restructurer les urgences, allons-y et mettons en place une cohérence entre les moyens sanitaires, avec les pompiers ! »

    4. Quelle est la vision des métiers de la santé dans les services d’urgence ?

    « Aujourd’hui, nous ne manquons pas de volontaires, même si nous n’avons pas encore, en France, un nombre suffisant de médecins par rapport à l’activité. Le métier étant pénible, nous avons du mal à garder les jeunes urgentistes. Or, l’urgentiste devient performant avec de l’expérience. Il lui faut de bonnes conditions de travail pour y faire carrière. A la rentrée prochaine, notre diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC) devrait évoluer en Diplôme d’études de spécialités (DES), reconnaissant ainsi la spécialité de l’urgentiste. »

    Propos recueillis par Ludovic BEHRLÉ.

      La date/heure actuelle est Jeu 16 Mai - 22:48