par Firefighter Lun 6 Aoû - 20:59
Une prise d'otage est en cours rue des Perrières à Dijon.
Aux
alentours de 22h15, nous avons appris qu'une ambulance partait des
lieux de la prise d'otage emportant au moins une personne. Dans le même
temps, policiers et pompiers semblaient reprendre possession du lieu,
tandis que la possibilité d'un suicide du forcené n'était pas exclue.
Selon
nos informations, un homme d'un trentaine d'années, dont l'identité n'a
pas été révélée, serait retranché dans un appartement d'un immeuble de
deux étages, au numéro 60 de la rue des Perrières à Dijon, quartier de
la gare. Un coup de feu, au moins, aurait été entendu sur place, peu
avant 16 heures, mais la police n'a pas pu avoir de contact avec le
forcené présumé qui serait retranché après une dispute familiale.
Son
ex-concubine avait demandé à ses parents d'aller chercher ses
affaires. Inquiète de ne pas les voir revenir, elle a contacté la police
qui s'est rendue sur place et aurait été accueillie par un coup de feu
selon Eric Lallement le procureur de la République de Dijon. Aucun
policier n'a été blessé, mais on ignore pour l'instant, l'état de santé
des parents.
En début de soirée, la radio RTL a annoncé qu'un
otage au moins serait décédé. Joint par téléphone, le procureur de la
République n'a "ni confirmé, ni infirmé" cette information. "Nous
n'avons aucune information sur ce qui s'est passé et sur ce qui se passe
dans cet appartement", nous a-t-il confié. Concernant la personnalité
du forcené, Eric Lallement a précisé que le jeune homme était connu
"pour des actes de violence".
Les forces de l'ordre ont fait appel
au Groupement d'Intervention de la Police Nationale (GIPN) de Lyon qui
est arrivé sur les lieux en début de soirée. les membres du GIPN
tentaient d'approcher le site par l'arrière, à l'aide notamment d'un
véhicule blindé. Leur mission: vérifier si le tireur présumé est
toujours dans l'appartement, et en vie. Et bien sûr, vérifier si ce
dernier est seul. Vers 21 h 15, un premier contact semblait s'établir
entre les forces de l'ordre et le forcené, réfugié dans les combles de
l'immeuble. "Montrez-vous, c'est pour votre sécurité" criait un membre
du GIPN. Notre envoyé spécial sur place pense avoir entendu une réponse
du tireur. Vers 21h45, les forces de l'ordre faisaient évacuer l'avenue
Albert 1er et des policiers prenaient position sur les toits.
(mis à jour le 06/08/2012 à 22 H 37) Lebienpublic.fr