Nouveau tour de vis sur les routes
Pas de pitié pour les chauffards. Le gouvernement a décidé de donner un nouveau tour de vis en matière de sécurité routière. Un décret d'application de plusieurs mesures, renforçant notamment les sanctions en cas d'infractions, est publié ce mercredi au Journal officiel. Et le texte entre en vigueur demain.
Téléphoner au volant devient une contravention de 4e classe punie de 135 euros d'amende et du retrait de trois points du permis de conduire (contre 35 € d'amende et deux points retirés auparavant). L'utilisation d'un kit mains libres reste autorisée.
La détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radars sont interdits. En cas de non respect, il en coûtera 1 500 €, le retrait de six points de permis et la saisie de l'appareil. Grâce à des mises à jour de leurs logiciels, ces avertisseurs deviennent des "assistants d'aide à la conduite" signalant les zones dangereuses, où peuvent se trouver des radars fixes mais pas forcément.
Les radars fixes, eux, restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars "pédagogiques" indiquant la vitesse sans sanctionner.
Un conducteur ayant dans son champ de vision un écran autre que le GPS - une télévision allumée, une console de jeux vidéo ou un smartphone utilisé pour lire une vidéo, comme le font parfois certains routiers par exemple - écopera d'une amende de 1 500 € (contre 135 précédemment) et d'un retrait de trois points de son permis au lieu de deux.
Sur autoroute, la punition deviendra jeudi plus sévère en cas de chevauchement ou de franchissement de la bande d'arrêt d'urgence (135 € et 1 point de permis au lieu de 35 €). En cas de circulation illicite sur la bande d'arrêt d'urgence, le tarif passe à 135 € et 3 points de permis.
Les juridictions administratives, dans le cadre notamment des contentieux relatifs aux retraits de points, auront la possibilité d'accéder directement aux dossiers individuels des conducteurs répertoriés dans le fichier national des permis de conduire, ce qui leur était interdit jusque-là.
Midilibre
Pas de pitié pour les chauffards. Le gouvernement a décidé de donner un nouveau tour de vis en matière de sécurité routière. Un décret d'application de plusieurs mesures, renforçant notamment les sanctions en cas d'infractions, est publié ce mercredi au Journal officiel. Et le texte entre en vigueur demain.
Téléphoner au volant devient une contravention de 4e classe punie de 135 euros d'amende et du retrait de trois points du permis de conduire (contre 35 € d'amende et deux points retirés auparavant). L'utilisation d'un kit mains libres reste autorisée.
La détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radars sont interdits. En cas de non respect, il en coûtera 1 500 €, le retrait de six points de permis et la saisie de l'appareil. Grâce à des mises à jour de leurs logiciels, ces avertisseurs deviennent des "assistants d'aide à la conduite" signalant les zones dangereuses, où peuvent se trouver des radars fixes mais pas forcément.
Les radars fixes, eux, restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars "pédagogiques" indiquant la vitesse sans sanctionner.
Un conducteur ayant dans son champ de vision un écran autre que le GPS - une télévision allumée, une console de jeux vidéo ou un smartphone utilisé pour lire une vidéo, comme le font parfois certains routiers par exemple - écopera d'une amende de 1 500 € (contre 135 précédemment) et d'un retrait de trois points de son permis au lieu de deux.
Sur autoroute, la punition deviendra jeudi plus sévère en cas de chevauchement ou de franchissement de la bande d'arrêt d'urgence (135 € et 1 point de permis au lieu de 35 €). En cas de circulation illicite sur la bande d'arrêt d'urgence, le tarif passe à 135 € et 3 points de permis.
Les juridictions administratives, dans le cadre notamment des contentieux relatifs aux retraits de points, auront la possibilité d'accéder directement aux dossiers individuels des conducteurs répertoriés dans le fichier national des permis de conduire, ce qui leur était interdit jusque-là.
Midilibre