par Route : baisse historique des accidents mortels
La barre des 100 décès n'a pas été franchie en 2011 dans le département. L'alcool est en cause dans un tiers des accidents.
Bien sûr, cette barre des 100 tués qui n’a pas été franchie est symbolique. Mais ce résultat (98 tués sur les routes de l’Hérault en 2011) constitue un record historique si l’on se réfère à ces deux dernières décennies.
Une tendance structurelle à la baisse se dessine si l’on se souvient, par exemple, des 188 morts déplorés en 1999. Le bilan aurait pu être encore meilleur sans ce terrible mois de juillet, où 24 personnes ont trouvé la mort, notamment dans deux accidents qui ont causé 9 décès. Cette partie de l’été atteint régulièrement des pics de mortalité : 30 victimes en juillet 1999, 31 en 2001, 21 en 2004.
L'alcool, toujours
A contrario, les mois de décembre (deux morts contre 9 en décembre 2010) ou mars (3 contre 11) ont été “bons”. Les causes de ces accidents mortels restent toujours les mêmes. Un tiers d’entre eux sont liés à l’alcool, signe que les messages de sensibilisation n’ont toujours pas été intégrés par tout le monde. Ce week-end encore, 70 automobilistes ont été contrôlés en état d’ivresse lors de la Saint-Sylvestre. Les problèmes de vitesse et de non-respect des règles de circulation constituent les deux autres grandes catégories.
"Il n’y a pas de seuil incompressible"
Enfin, une nouvelle fois, les statistiques sont terribles pour les amateurs de deux-roues : 32 motards, cyclomotoristes ou cyclistes ont perdu la vie en 2011. "Ces chiffres sont encourageants, même si on pense bien sûr avant tout à ces 98 personnes qui ont été tuées. Nous évitons tout triomphalisme, réagit Nicolas Honoré, le directeur de cabinet du préfet. Notre crainte, c’est que les gens se relâchent et rappuient sur le champignon... Mais on peut faire mieux. Il n’y a pas de seuil incompressible. D’ores et déjà, l’objectif est de baisser encore en 2012."
Pour lui, même s’il y a dans ces chiffres "une part d’aléa évidente - on ne peut pas dire, par exemple, pourquoi il n’y a eu “que” deux morts, en décembre -", les multiples contrôles de gendarmerie et de police et les actions de prévention (*) "ont porté leurs fruits".
Midilibre
La barre des 100 décès n'a pas été franchie en 2011 dans le département. L'alcool est en cause dans un tiers des accidents.
Bien sûr, cette barre des 100 tués qui n’a pas été franchie est symbolique. Mais ce résultat (98 tués sur les routes de l’Hérault en 2011) constitue un record historique si l’on se réfère à ces deux dernières décennies.
Une tendance structurelle à la baisse se dessine si l’on se souvient, par exemple, des 188 morts déplorés en 1999. Le bilan aurait pu être encore meilleur sans ce terrible mois de juillet, où 24 personnes ont trouvé la mort, notamment dans deux accidents qui ont causé 9 décès. Cette partie de l’été atteint régulièrement des pics de mortalité : 30 victimes en juillet 1999, 31 en 2001, 21 en 2004.
L'alcool, toujours
A contrario, les mois de décembre (deux morts contre 9 en décembre 2010) ou mars (3 contre 11) ont été “bons”. Les causes de ces accidents mortels restent toujours les mêmes. Un tiers d’entre eux sont liés à l’alcool, signe que les messages de sensibilisation n’ont toujours pas été intégrés par tout le monde. Ce week-end encore, 70 automobilistes ont été contrôlés en état d’ivresse lors de la Saint-Sylvestre. Les problèmes de vitesse et de non-respect des règles de circulation constituent les deux autres grandes catégories.
"Il n’y a pas de seuil incompressible"
Enfin, une nouvelle fois, les statistiques sont terribles pour les amateurs de deux-roues : 32 motards, cyclomotoristes ou cyclistes ont perdu la vie en 2011. "Ces chiffres sont encourageants, même si on pense bien sûr avant tout à ces 98 personnes qui ont été tuées. Nous évitons tout triomphalisme, réagit Nicolas Honoré, le directeur de cabinet du préfet. Notre crainte, c’est que les gens se relâchent et rappuient sur le champignon... Mais on peut faire mieux. Il n’y a pas de seuil incompressible. D’ores et déjà, l’objectif est de baisser encore en 2012."
Pour lui, même s’il y a dans ces chiffres "une part d’aléa évidente - on ne peut pas dire, par exemple, pourquoi il n’y a eu “que” deux morts, en décembre -", les multiples contrôles de gendarmerie et de police et les actions de prévention (*) "ont porté leurs fruits".
Midilibre
