Les gendarmes étaient sur place hier matin, pour faire les relevés permettant d’identifier les auteurs. Une enquête confiée à la brigade de recherche de Carpentras
Son calvaire aura duré toute la nuit. Une dame de 89 ans, vivant seule, a été agressée chez elle, à Velleron, vers minuit dimanche soir.
Deux hommes armés et encagoulés l’ont bousculée, puis ligotée à un fauteuil dans sa chambre. Ils lui ont réclamé sa carte bancaire et ses bijoux, mais la victime leur a déclaré ne pas en possèder. Ne la croyant pas, ils ont fouillé la maison, et au bout d’une heure, sont repartis avec un peu d’argent liquide, quelques centaines d’euros tout au plus. En abandonnant la dame âgée à son triste sort. « Elle est très choquée »
Quand celle-ci a finalement réussi à se détacher vers 7 heures du matin, elle a téléphoné à son fils, qui est rapidement venu la secourir. Elle était faible et frigorifiée.
Hier matin, apprenant les faits, voisins et amis sont venus demander des nouvelles.
Devant la maison, chemin du stade, discutant avec les enquêteurs, Daniel Olivier, le fils de la victime raconte l’agression qu’a subie sa mère : « Elle est très choquée, surtout d’avoir eu une arme pointée sur la tempe ».
Depuis un cambriolage l’année dernière, son fils passe tous les soirs pour s’assurer que tout est bien fermé. Il a même fait condamner les portes et les a renforcer, les portes, sauf une. « Ils sont rentrés avec leur propre clé »
« Ce qui est très étrange, explique-t-il, c’est qu’il n’y a pas eu d’effraction, ils sont rentrés directement par la porte de derrière, avec leur propre clé ».
Hier soir, les enfants ont décidé de rester avec leur mère dans sa maison. « Et on y restera un moment », ajoute Daniel Olivier.
À ses cotés, Michel Ponce, le maire de Velleron, visiblement très affecté par ce qui vient d’arriver à l’une des administrées. « Si seulement nous avions la vidéosurveillance, déplore l’élu, cela fait un an que je la demande, j’ai même une subvention de 30 000 € pour l’installer ».
Une mise en place retardée, selon lui, à cause de divergences au sein du conseil municipal. « Cela aurait permis de repérer les véhicules pour identifier les auteurs » poursuit-il.
L’enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Carpentras.
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