La situation s’est dégradée cette nuit. Comme l’indiquent les services de la Préfecture dans le communiqué diffusé en milieu de matinée, dans la nuit de jeudi à vendredi, le feu a progressé vers la forêt des Makes et vers l’Est, atteignant le sommet des remparts de Cilaos. Environ 1500 hectares de forêt ont été parcourus par les flammes. Les prévisions météo pour cette journée ne sont pas rassurantes.
Situation critique au Maïdo. Face à la progression rapide des flammes en direction de la forêt domaniale des Makes, les autorités ont été contraintes d’établir un nouveau poste de commandement à la Plaine des Makes. La forêt du Petit Bénare a été complètement dévastée et le feu a atteint les remparts de Cilaos. Comme l’expliquait hier soir le Colonel Jacques Vandebeulque, Directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours, "c’est le pire scénario envisagé". Les secours sont en grande difficulté. Toute la nuit, plus de 300 hommes issus des casernes de la Réunion et de la Sécurité Civile ont oeuvré avec courage pour empêcher la propagation des flammes.
Les soldats du feu doivent composer avec plusieurs difficultés : des sentiers où l’accès à pied est parfois impossible et de fortes rafales de vent qui rendent le brasier encore plus incontrôlable. Environ 1500 hectares ont été parcourus par le feu. Ce matin, la priorité est donnée à la lutte contre la propagation du feu sur le front sud pour tenter de préserver la forêt domaniale des Makes.
Plus de 400 personnels, parmi lesquels 300 sapeurs-pompiers sont mobilisés. Hier soir, deux pompiers ont été blessés alors qu’ils intervenaient sur le secteur sud. L’action des hélicoptères bombardiers d’eau ( 4 au total) est cruciale dans ce contexte. Ils sont en effet les seuls à pouvoir atteindre les zones les plus accidentées.
Sur le site de l’incendie, ils sont 76 agents de l’ONF , renforcés par 63 militaires des FAZSOI, 20 agents communaux de Saint-Louis, et 20 agents communaux de Saint-Leu, qui s’emploient à ouvrir des pistes et construire des pare-feux.
Face à cette situation exceptionnelle, une mission d’appui de la sécurité civile est arrivée ce matin. Il s’agit d’un renfort de commandement de 3 personnes (spécialistes de la lutte contre le feu de forêt). 200 autres militaires et sapeurs-pompiers métropolitains sont en cours de mobilisation pour venir épauler et relayer les équipes réunionnaises.
Sur la question épineuse du Dash 8, le recours à l’avion bombardier d’eau n’est pas envisagé. Cette décision est justifiée par "l’utilité limitée" de l’AVE dans ce contexte. Comme le précise le communiqué diffusé ce vendredi, "le Dash est un avion bombardier d’eau lourd. Il est utilisé dans la lutte contre les feux de forêt pour l’attaque indirecte des feux. Son action consiste à larguer des barrières de 10 tonnes de produit retardant (produit permettant de multiplier par 10 le pouvoir d’extinction de l’eau et qui évite la reprise du feu).
(je tiens a rajouter que l'UIISC Brignoles est arrivée sur les lieux)
Linfo.re
Situation critique au Maïdo. Face à la progression rapide des flammes en direction de la forêt domaniale des Makes, les autorités ont été contraintes d’établir un nouveau poste de commandement à la Plaine des Makes. La forêt du Petit Bénare a été complètement dévastée et le feu a atteint les remparts de Cilaos. Comme l’expliquait hier soir le Colonel Jacques Vandebeulque, Directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours, "c’est le pire scénario envisagé". Les secours sont en grande difficulté. Toute la nuit, plus de 300 hommes issus des casernes de la Réunion et de la Sécurité Civile ont oeuvré avec courage pour empêcher la propagation des flammes.
Les soldats du feu doivent composer avec plusieurs difficultés : des sentiers où l’accès à pied est parfois impossible et de fortes rafales de vent qui rendent le brasier encore plus incontrôlable. Environ 1500 hectares ont été parcourus par le feu. Ce matin, la priorité est donnée à la lutte contre la propagation du feu sur le front sud pour tenter de préserver la forêt domaniale des Makes.
Plus de 400 personnels, parmi lesquels 300 sapeurs-pompiers sont mobilisés. Hier soir, deux pompiers ont été blessés alors qu’ils intervenaient sur le secteur sud. L’action des hélicoptères bombardiers d’eau ( 4 au total) est cruciale dans ce contexte. Ils sont en effet les seuls à pouvoir atteindre les zones les plus accidentées.
Sur le site de l’incendie, ils sont 76 agents de l’ONF , renforcés par 63 militaires des FAZSOI, 20 agents communaux de Saint-Louis, et 20 agents communaux de Saint-Leu, qui s’emploient à ouvrir des pistes et construire des pare-feux.
Face à cette situation exceptionnelle, une mission d’appui de la sécurité civile est arrivée ce matin. Il s’agit d’un renfort de commandement de 3 personnes (spécialistes de la lutte contre le feu de forêt). 200 autres militaires et sapeurs-pompiers métropolitains sont en cours de mobilisation pour venir épauler et relayer les équipes réunionnaises.
Sur la question épineuse du Dash 8, le recours à l’avion bombardier d’eau n’est pas envisagé. Cette décision est justifiée par "l’utilité limitée" de l’AVE dans ce contexte. Comme le précise le communiqué diffusé ce vendredi, "le Dash est un avion bombardier d’eau lourd. Il est utilisé dans la lutte contre les feux de forêt pour l’attaque indirecte des feux. Son action consiste à larguer des barrières de 10 tonnes de produit retardant (produit permettant de multiplier par 10 le pouvoir d’extinction de l’eau et qui évite la reprise du feu).
(je tiens a rajouter que l'UIISC Brignoles est arrivée sur les lieux)
Linfo.re