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par Ils sont prêts pour le rush
Près de 600 000 véhicules sur quatre jours. La mission des patrouilleurs des ASF reste pour autant la même, « assurer la sécurité des clients ».
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Éric Raulo, le patrouilleur ici à l'arrêt à hauteur de Lormont, veillera aujourd'hui et demain après-midi à la sécurité des automobilistes sur l'A 10.
«Les prévisions portent aujourd'hui sur 150 000 véhicules dans les deux sens, en zone périurbaine, et 420 000 répartis sur samedi dimanche et lundi ». Hier matin, au district des ASF (1) d'Ambarès-et-Lagrave, Alain Meynard, le chef de cette unité située sur la bretelle 42 de l'A 10, annonçait la couleur. Le « rouge » est de mise pour ce week-end de chassé-croisé des vacanciers auxquels s'ajouteront tous ceux qui veulent profiter de ces trois jours pour changer d'horizon.
Au district d'ASF, on en a vu et on en verra d'autres. Ils sont 7 opérateurs à se relayer au PC et autant de patrouilleurs pour assurer 24 heures/24 la sécurité des clients sur les 73 kilomètres d'autoroute séparant l'échangeur de Lormont et de Mirambeau (Charente-Maritime). Éric Raulo, un de ces hommes en jaune, les connaît par cœur.
« À mon avis, il n'y a pas plus de risques un week-end de chassé-croisé qu'en temps normal parce que les gens roulent forcément moins vite », commente-t il avant d'enclencher la première de son fourgon, jaune bien sûr.
La vision et l'écoute
Direction le péage de Virsac. « Le kilométrage que l'on effectue sur les huit heures de travail varie selon le nombre d'intervention, ça va de 200 à 400 kilomètres », explique le salarié d'ASF avec onze années d'expérience au compteur. Dont les trois dernières au District d'Ambarès.
Au volant, le patrouilleur a simultanément deux sens en éveil, la vision et l'audition. « Mon travail consiste pour 99 % à être sur la route et observer qu'un objet tombé sur la chaussée ne cause pas de dégâts aux véhicules » témoigne M. Raulo, l'oreille attentive à la radio des ASF.
On entend ainsi que des Anglais sont « immobilisés pour une raison inconnue quelque part ». Ces Britanniques ont commis l'erreur d'avoir téléphoné de leur portable. Or, dans la mesure du possible, il est préférable d'utiliser les bornes d'appel d'urgence, séparées d'un kilomètre en zone péri urbaine et du double ailleurs. Elles sont toutes géolocalisées par le PC, ce qui garantit le meilleur délai d'intervention.
« La panne est de loin le motif pour lequel nous sommes le plus souvent sollicités, observe le patrouilleur à qui il est arrivé fréquemment de découvrir la situation. J'interviens en protection et j'ai sur le moniteur embarqué plusieurs messages et signalisation à ma disposition qui vont s'afficher sur un écran situé à l'arrière du fourgon ». « C'est à moi d'apprécier si les gens sont bien en sécurité », poursuit-il.
Aujourd'hui, le patrouilleur n'a pas fini d'activer la mention « bouchon ». « Dans le cas où il faut rester à l'arrêt sur une longue période pour signaler un danger, je n'hésite pas à faire appel à un collègue qui viendra avec un autre véhicule, expose l'homme en jaune. Mon job est de rouler, vérifier que rien n'entrave la sécurité des clients ».
(1) Autoroutes du Sud de la France
Source | Sud Ouest
Près de 600 000 véhicules sur quatre jours. La mission des patrouilleurs des ASF reste pour autant la même, « assurer la sécurité des clients ».
Éric Raulo, le patrouilleur ici à l'arrêt à hauteur de Lormont, veillera aujourd'hui et demain après-midi à la sécurité des automobilistes sur l'A 10.
«Les prévisions portent aujourd'hui sur 150 000 véhicules dans les deux sens, en zone périurbaine, et 420 000 répartis sur samedi dimanche et lundi ». Hier matin, au district des ASF (1) d'Ambarès-et-Lagrave, Alain Meynard, le chef de cette unité située sur la bretelle 42 de l'A 10, annonçait la couleur. Le « rouge » est de mise pour ce week-end de chassé-croisé des vacanciers auxquels s'ajouteront tous ceux qui veulent profiter de ces trois jours pour changer d'horizon.
Au district d'ASF, on en a vu et on en verra d'autres. Ils sont 7 opérateurs à se relayer au PC et autant de patrouilleurs pour assurer 24 heures/24 la sécurité des clients sur les 73 kilomètres d'autoroute séparant l'échangeur de Lormont et de Mirambeau (Charente-Maritime). Éric Raulo, un de ces hommes en jaune, les connaît par cœur.
« À mon avis, il n'y a pas plus de risques un week-end de chassé-croisé qu'en temps normal parce que les gens roulent forcément moins vite », commente-t il avant d'enclencher la première de son fourgon, jaune bien sûr.
La vision et l'écoute
Direction le péage de Virsac. « Le kilométrage que l'on effectue sur les huit heures de travail varie selon le nombre d'intervention, ça va de 200 à 400 kilomètres », explique le salarié d'ASF avec onze années d'expérience au compteur. Dont les trois dernières au District d'Ambarès.
Au volant, le patrouilleur a simultanément deux sens en éveil, la vision et l'audition. « Mon travail consiste pour 99 % à être sur la route et observer qu'un objet tombé sur la chaussée ne cause pas de dégâts aux véhicules » témoigne M. Raulo, l'oreille attentive à la radio des ASF.
On entend ainsi que des Anglais sont « immobilisés pour une raison inconnue quelque part ». Ces Britanniques ont commis l'erreur d'avoir téléphoné de leur portable. Or, dans la mesure du possible, il est préférable d'utiliser les bornes d'appel d'urgence, séparées d'un kilomètre en zone péri urbaine et du double ailleurs. Elles sont toutes géolocalisées par le PC, ce qui garantit le meilleur délai d'intervention.
« La panne est de loin le motif pour lequel nous sommes le plus souvent sollicités, observe le patrouilleur à qui il est arrivé fréquemment de découvrir la situation. J'interviens en protection et j'ai sur le moniteur embarqué plusieurs messages et signalisation à ma disposition qui vont s'afficher sur un écran situé à l'arrière du fourgon ». « C'est à moi d'apprécier si les gens sont bien en sécurité », poursuit-il.
Aujourd'hui, le patrouilleur n'a pas fini d'activer la mention « bouchon ». « Dans le cas où il faut rester à l'arrêt sur une longue période pour signaler un danger, je n'hésite pas à faire appel à un collègue qui viendra avec un autre véhicule, expose l'homme en jaune. Mon job est de rouler, vérifier que rien n'entrave la sécurité des clients ».
(1) Autoroutes du Sud de la France
Source | Sud Ouest
