Sur l'autoroute A 10, Christophe veille sur vous
Durant tout l'été, les salariés de Cofiroute sont sur les dents. Rencontre avec Christophe, agent routier, aux anges dès que le trafic s'amplifie.
Comme chaque été, Christophe travaille à la sécurité des usagers de l'A 10.
Cet homme sort de l'ordinaire. S'il voit l'été se profiler avec enthousiasme, ce n'est pas à l'idée de goûter à un repos bien mérité... mais parce qu'il sait qu'il va prendre son pied en travaillant. Agent routier à Cofiroute depuis une dizaine d'années, Christophe, 35 ans, a beau avoir la tête solidement vissée sur les épaules -ce fut d'ailleurs l'un des critères qui lui ont permis d'être recruté-, il aime aussi quand ça bouge.
Or en juillet et en août, il est gâté. Avec un trafic automobile qui explose de 30 à 50 % par rapport à un mois classique et un nombre d'incidents multiplié par deux, il est constamment sur les dents !
" Les conducteurs sont soulagés de nous voir arriver "
Durant cette période très particulière, Christophe passe l'essentiel de son temps sur la route. « A l'embauche, je pars pour une ronde de huit heures. Lorsque le PC appelle, l'agent le plus proche de l'incident se rend sur les lieux. En moyenne, il faut quinze à vingt minutes pour arriver sur place. Les automobilistes en panne sont en général soulagés de nous voir arriver et ils nous réservent un bon accueil. » Quand un accident se produit, la priorité n'est pourtant pas de rejoindre le véhicule en difficulté mais de le protéger en mettant rapidement en place une signalisation appropriée pour éviter le suraccident. Christophe est également amené à intervenir quand des objets encombrent la chaussée. Planches à voile, vélos et même l'an passé une valise remplie de soutiens-gorge (!), il est confronté à toutes les situations possibles et imaginables. Dans ce cas, les voies sont parfois coupées. Ou alors il est chargé de récupérer les objets en traversant l'autoroute à pied. « Ce n'est pas compliqué, assure-t-il. J'ai reçu une formation. Ce qu'il faut, c'est être concentré et choisir le bon moment pour y aller. »
Mais le pire ennemi des agents routiers, c'est la somnolence des automobilistes qui a déjà causé plusieurs drames au sein des salariés de Vinci Autoroutes. En trois ans, trois d'entre eux ont perdu la vie après avoir été fauchés alors qu'ils installaient des panneaux de signalisation. Christophe est bien conscient de ces risques. Jusqu'au 20 août, date du début de ses vacances, il redoublera d'attention... en espérant que les automobilistes feront de même.
SOURCE | La nouvelle République
Désolé, je ne sais pas trop où placer ce post
Durant tout l'été, les salariés de Cofiroute sont sur les dents. Rencontre avec Christophe, agent routier, aux anges dès que le trafic s'amplifie.
Comme chaque été, Christophe travaille à la sécurité des usagers de l'A 10.
Cet homme sort de l'ordinaire. S'il voit l'été se profiler avec enthousiasme, ce n'est pas à l'idée de goûter à un repos bien mérité... mais parce qu'il sait qu'il va prendre son pied en travaillant. Agent routier à Cofiroute depuis une dizaine d'années, Christophe, 35 ans, a beau avoir la tête solidement vissée sur les épaules -ce fut d'ailleurs l'un des critères qui lui ont permis d'être recruté-, il aime aussi quand ça bouge.
Or en juillet et en août, il est gâté. Avec un trafic automobile qui explose de 30 à 50 % par rapport à un mois classique et un nombre d'incidents multiplié par deux, il est constamment sur les dents !
" Les conducteurs sont soulagés de nous voir arriver "
Durant cette période très particulière, Christophe passe l'essentiel de son temps sur la route. « A l'embauche, je pars pour une ronde de huit heures. Lorsque le PC appelle, l'agent le plus proche de l'incident se rend sur les lieux. En moyenne, il faut quinze à vingt minutes pour arriver sur place. Les automobilistes en panne sont en général soulagés de nous voir arriver et ils nous réservent un bon accueil. » Quand un accident se produit, la priorité n'est pourtant pas de rejoindre le véhicule en difficulté mais de le protéger en mettant rapidement en place une signalisation appropriée pour éviter le suraccident. Christophe est également amené à intervenir quand des objets encombrent la chaussée. Planches à voile, vélos et même l'an passé une valise remplie de soutiens-gorge (!), il est confronté à toutes les situations possibles et imaginables. Dans ce cas, les voies sont parfois coupées. Ou alors il est chargé de récupérer les objets en traversant l'autoroute à pied. « Ce n'est pas compliqué, assure-t-il. J'ai reçu une formation. Ce qu'il faut, c'est être concentré et choisir le bon moment pour y aller. »
Mais le pire ennemi des agents routiers, c'est la somnolence des automobilistes qui a déjà causé plusieurs drames au sein des salariés de Vinci Autoroutes. En trois ans, trois d'entre eux ont perdu la vie après avoir été fauchés alors qu'ils installaient des panneaux de signalisation. Christophe est bien conscient de ces risques. Jusqu'au 20 août, date du début de ses vacances, il redoublera d'attention... en espérant que les automobilistes feront de même.
SOURCE | La nouvelle République
Désolé, je ne sais pas trop où placer ce post