Victime d’un infarctus au volant au centre du village
Il était aux environs de 9 h et, comme à son habitude, Aristide Alié, résidant à Cailhavel, se rendait au café “PMU du Commerce” de Bram pour y faire son tiercé. Là, alors qu’il circulait au volant de sa Renault Twingo sur la route de Castelnaudary, cet homme, qui allait fêter ses 82 ans au mois de décembre, a été victime d’un infarctus. Un malaise cardiaque soudain, qui l’a fait se déporter sur sa gauche, avant qu’il percute quatre voitures en stationnement et finisse sa course contre l’aile arrière gauche d’un Citroën Berlingo.
C’est Géraldine, la secrétaire de la mairie de Bram, qui a prévenu les secours, pendant que des témoins de l’accident tentaient de ramener l’octogénaire à la vie. La pharmacienne du village est même intervenue avec un défibrillateur pour tenter de le ranimer, mais en vain. Car lorsque les pompiers de Bram et les urgentistes du Smur de Castelnaudary sont arrivés sur place pour prendre la relève, le vieil homme ne donnait plus signe de vie.
Aristide Alié, qui vivait seul et n’avait pas d’enfant, a longtemps exercé le métier d’agriculteur à Cailhavel, d’où il était originaire. Cet enfant du pays a même été 1er adjoint de la commune durant de nombreuses années. Autant dire que la nouvelle de sa mort, hier, a plongé le village dans une profonde tristesse. "Il était très gentil et avait beaucoup de caractère. C’était quelqu’un de très apprécié au village", nous a confié Danielle Bonnet, maire de Cailhavel.
Au bar PMU de Bram, où il avait l’habitude de se rendre tous les matins pour parier sur les courses de chevaux, Thierry et Steeve se souviennent : "On le voyait régulièrement. Il avait une canne et avait du mal à marcher..." Hier matin, c’est vraisemblablement avant de stationner son véhicule pour aller au café, que l’octogénaire a eu son malaise fatal. Sur les lieux du drame, les gendarmes de la brigade de Montréal ont régulé la circulation durant l’intervention des secours, qui aura duré près d’une heure, avant de procéder aux constatations d’usage en pareil cas.
À noter, que ce décès étant considéré comme "une mort sur la voie publique", il ne sera pas comptabilisé avec le nombre de tués sur les routes du département depuis le mois de janvier dernier, qui s’élève aujourd’hui à 34, contre 36 sur la totalité de l’année 2010.
Midilibre