Sept personnes sont décédées lors d'une collision entre un minibus et un poids lourd vers 00h15 à hauteur de Marcillac.
Selon les premiers éléments, le conducteur d'un poids lourd
frigorifique de la société Ducamin à Bruges (33) a perdu le contrôle de
son véhicule dans le sens Paris-Bordeaux. Il s'est couché sur la
chaussée avant d'être percuté quelques instants plus tard par le minibus
qui arrivait dans le même sens. Sept personnes ont trouvé la mort.
Vidéo
Toutes les vidéos
Les sept personnes décédées sont le conducteur du poids lourd, âgé de
59 ans, et les six occupants du minibus, trois hommes de 40, 58 et
69 ans, deux femmes de 60 et 63 ans, et un enfant de huit ans. Il n'y a
pas de blessés. Le poids lourd était immatriculé en Gironde et à bord du
minibus d'une société de location avait pris place une famille
franco-portugaise. Cinq des sept personnes décédées sont originaires de
Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis. Il s'agit de deux couples de
retraités et d'un homme handicapé de 40 ans, qui serait le fils de l'un
de ces couples. L'enfant de 8 ans décédé dans l'accident, qui serait le
petit-enfant d'un des couples, n'est en revanche pas de Livry-Gargan.
"Le maire a appelé les familles. On a mis en alerte les services
sociaux", a indiqué la mairie.
"La municipalité se tient à la disposition des familles pour tout
soutien psychologique, ou pour le rapatriement des corps", a ajouté le
premier adjoint au maire Pascal Popelin (PS).
Une minute de silence en hommage aux victimes devrait être respectée au conseil municipal jeudi soir, selon la mairie.
Circonstances à définir
Les analyses du chronotachygraphe du semi-remorque montrent que le
chauffeur avait respecté ses temps de repos, selon les enquêteurs. "Au
niveau du chronotachygraphe rien d'anormal n'a été remarqué, la
réglementation a été respectée, en matière de vitesse comme des temps de
repos", selon la même source.
Les résultats des analyses toxicologiques sont négatifs. En revanche,
le chauffeur du camion frigorifique pourrait avoir oublié de mettre sa
ceinture de sécurité. L’enquête devra le déterminer.
"Le chauffeur du bus s'est-il endormi ? A-t-il fait un mauvais geste
pour éviter un animal ? Nous n'avons pour l'heure pas de réponse",
indiquait jeudi matin le lieutenant-colonel Bertrand Ponty, officier de
communication de la gendarmerie d'Aquitaine. Selon les premiers éléments
recueillis, les conditions météorologiques ne sont pas en cause, "il
n'y avait pas de brouillard, pas d'humidité", ont indiqué les pompiers.
L'accident est survenu peu après minuit interrompant la circulation
sur l'autoroute dans le sens Nord-Sud. Les opérations de dégagement de
la route étaient en cours. Le poids lourd, un camion frigorifique de
38 tonnes, a été dégagé vers 7h30. L'autoroute a été coupée dans le sens
Paris-Bordeaux entre les échangeurs 37 de Mirambeau et 38 de
Blaye-Montendre, la circulation ne s'effectuant que sur une voie dans
l'autre sens. Dans un communiqué, la préfecture de la Girnode précise
que "la réouverture totale de l'autoroute est prévue entre 12h00 et
15h00." Une vingtaine de gendarmes, une trentaine de pompiers appuyés de
huit véhicules et d'un hélicoptère de la sécurité civile sont
intervenus sur place.
Le préfet délégué à la sécurité et à la défense s'est aussitôt rendu
sur place et le préfet de Gironde se rendra à 14h à la chapelle ardente
qui sera dressée à Saint-Ciers-sur-Gironde, a-t-on appris auprès du
directeur de cabinet de la préfecture, Thibault De Lahaye Jousselin.
Dramatique bilan de la sécurité routière en Gironde
Depuis le début de l'année, le bilan humain sur les routes s'est
avéré particulièrement dramatique en Gironde. Au 31 mars, la préfecture
de la Gironde faisait état de 28 morts depuis le début de l'année - le
double de 2010 et 4 de plus qu'en 2009 à la même époque - auxquels
s'étaient ajoutés sept nouveaux décès après le week-end de Pâques. Au
premier trimestre 2011, les accidents sont également en hausse par
rapport à 2010 (516 contre 475) ainsi que le nombre de blessés (642
contre 574).
Pendant le week-end pascal, la préfecture avait mis en place un
imposant dispositif de contrôle routier avec 220 gendarmes et 170 CRS
mobilisés qui ont constaté de nombreuses infractions d'excès de vitesse.
Créé le 28/04/2011 à 8h32.
Selon les premiers éléments, le conducteur d'un poids lourd
frigorifique de la société Ducamin à Bruges (33) a perdu le contrôle de
son véhicule dans le sens Paris-Bordeaux. Il s'est couché sur la
chaussée avant d'être percuté quelques instants plus tard par le minibus
qui arrivait dans le même sens. Sept personnes ont trouvé la mort.
Vidéo
Marcillac : 7 morts sur l'A10
Voir cette vidéo
Accident Marcillac : interview du préfet D. Schmit
Voir cette vidéo
Marcillac : les familles se recueillent au funerar
Voir cette vidéo
Interview du maire de Marcillac (33)
Voir cette vidéo
accident A10 familles portugaises
Voir cette vidéo
Toutes les vidéos
Les sept personnes décédées sont le conducteur du poids lourd, âgé de
59 ans, et les six occupants du minibus, trois hommes de 40, 58 et
69 ans, deux femmes de 60 et 63 ans, et un enfant de huit ans. Il n'y a
pas de blessés. Le poids lourd était immatriculé en Gironde et à bord du
minibus d'une société de location avait pris place une famille
franco-portugaise. Cinq des sept personnes décédées sont originaires de
Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis. Il s'agit de deux couples de
retraités et d'un homme handicapé de 40 ans, qui serait le fils de l'un
de ces couples. L'enfant de 8 ans décédé dans l'accident, qui serait le
petit-enfant d'un des couples, n'est en revanche pas de Livry-Gargan.
"Le maire a appelé les familles. On a mis en alerte les services
sociaux", a indiqué la mairie.
"La municipalité se tient à la disposition des familles pour tout
soutien psychologique, ou pour le rapatriement des corps", a ajouté le
premier adjoint au maire Pascal Popelin (PS).
Une minute de silence en hommage aux victimes devrait être respectée au conseil municipal jeudi soir, selon la mairie.
Circonstances à définir
Les analyses du chronotachygraphe du semi-remorque montrent que le
chauffeur avait respecté ses temps de repos, selon les enquêteurs. "Au
niveau du chronotachygraphe rien d'anormal n'a été remarqué, la
réglementation a été respectée, en matière de vitesse comme des temps de
repos", selon la même source.
Les résultats des analyses toxicologiques sont négatifs. En revanche,
le chauffeur du camion frigorifique pourrait avoir oublié de mettre sa
ceinture de sécurité. L’enquête devra le déterminer.
"Le chauffeur du bus s'est-il endormi ? A-t-il fait un mauvais geste
pour éviter un animal ? Nous n'avons pour l'heure pas de réponse",
indiquait jeudi matin le lieutenant-colonel Bertrand Ponty, officier de
communication de la gendarmerie d'Aquitaine. Selon les premiers éléments
recueillis, les conditions météorologiques ne sont pas en cause, "il
n'y avait pas de brouillard, pas d'humidité", ont indiqué les pompiers.
L'accident est survenu peu après minuit interrompant la circulation
sur l'autoroute dans le sens Nord-Sud. Les opérations de dégagement de
la route étaient en cours. Le poids lourd, un camion frigorifique de
38 tonnes, a été dégagé vers 7h30. L'autoroute a été coupée dans le sens
Paris-Bordeaux entre les échangeurs 37 de Mirambeau et 38 de
Blaye-Montendre, la circulation ne s'effectuant que sur une voie dans
l'autre sens. Dans un communiqué, la préfecture de la Girnode précise
que "la réouverture totale de l'autoroute est prévue entre 12h00 et
15h00." Une vingtaine de gendarmes, une trentaine de pompiers appuyés de
huit véhicules et d'un hélicoptère de la sécurité civile sont
intervenus sur place.
Le préfet délégué à la sécurité et à la défense s'est aussitôt rendu
sur place et le préfet de Gironde se rendra à 14h à la chapelle ardente
qui sera dressée à Saint-Ciers-sur-Gironde, a-t-on appris auprès du
directeur de cabinet de la préfecture, Thibault De Lahaye Jousselin.
Dramatique bilan de la sécurité routière en Gironde
Depuis le début de l'année, le bilan humain sur les routes s'est
avéré particulièrement dramatique en Gironde. Au 31 mars, la préfecture
de la Gironde faisait état de 28 morts depuis le début de l'année - le
double de 2010 et 4 de plus qu'en 2009 à la même époque - auxquels
s'étaient ajoutés sept nouveaux décès après le week-end de Pâques. Au
premier trimestre 2011, les accidents sont également en hausse par
rapport à 2010 (516 contre 475) ainsi que le nombre de blessés (642
contre 574).
Pendant le week-end pascal, la préfecture avait mis en place un
imposant dispositif de contrôle routier avec 220 gendarmes et 170 CRS
mobilisés qui ont constaté de nombreuses infractions d'excès de vitesse.
Créé le 28/04/2011 à 8h32.