Montagne de déchets : NKM esquisse une solution pour septembre
Peut-être une issue pour les habitants de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) qui ont vu s'accumuler à leur porte une dangereuse montagne de déchets. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, envisage en effet un début de solution à la rentrée. «Il va y avoir un appel d'offres pour trouver l'entreprise prestataire pour le retrait des déchets, et on peut imaginer que le retrait commencera en septembre», a-t-elle annoncé à l'AFP.
La ministre précise que l'opération coûtera «au moins 10 millions d'euros». Les quelque 150.000 m3 de déchets culminent à 25 mètres de haut et s'étendent sur environ 200 m de long.
La ministre ne se prononce pas sur le temps que l'évacuation pourrait prendre. «Ca ne se fait pas comme ça, souligne-t-elle. Il faut finir l'arrosage (afin de circonscrire les départs de feu quotidiens, ndlr). Après, il faut retirer les déchets qui sont refroidis en surface par des engins de levage. Il y a éventuellement un risque lié au méthane qui a déjà pu se former dans le coeur du massif des déchets. Probablement, il faudra ensuite étaler les déchets sur un terrain adjacent et les réarroser. Après, il est indispensable de trier. Les experts considèrent qu'il sera possible de trier 2000 m3 de déchets par jour».
Les déchets collectés seront incinérés ou envoyés vers «des installations de stockage de déchets inertes».
Pour financer l'opération, la ministre précise avoir activé «pour la première fois» un dispositif «issu du Grenelle» qui rend les entreprises «responsables de la gestion de leurs déchets». «A partir du 25 juillet, ajoute-t-elle, je pourrai prendre des arrêtés de consignation à l'intention des producteurs». Le nom des entreprises a été trouvé sur les registres de la société exploitante de la décharge, LDG Développement (qui comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Créteil pour "dépôt illégal de déchets dangereux"). NKM souligne qu'elles «seront obligées de payer», la nouvelle procédure étant «assez incitative». «Les entreprises ont intérêt à s'assurer du sérieux de leur gestionnaire de déchets, sinon, elles peuvent être rattrapées», conclut la ministre.
Les premières analyses de la qualité de l'air menées autour de la montagne de déchets concluent à "l'absence de polluants particuliers".
Parisien
Peut-être une issue pour les habitants de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) qui ont vu s'accumuler à leur porte une dangereuse montagne de déchets. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, envisage en effet un début de solution à la rentrée. «Il va y avoir un appel d'offres pour trouver l'entreprise prestataire pour le retrait des déchets, et on peut imaginer que le retrait commencera en septembre», a-t-elle annoncé à l'AFP.
La ministre précise que l'opération coûtera «au moins 10 millions d'euros». Les quelque 150.000 m3 de déchets culminent à 25 mètres de haut et s'étendent sur environ 200 m de long.
La ministre ne se prononce pas sur le temps que l'évacuation pourrait prendre. «Ca ne se fait pas comme ça, souligne-t-elle. Il faut finir l'arrosage (afin de circonscrire les départs de feu quotidiens, ndlr). Après, il faut retirer les déchets qui sont refroidis en surface par des engins de levage. Il y a éventuellement un risque lié au méthane qui a déjà pu se former dans le coeur du massif des déchets. Probablement, il faudra ensuite étaler les déchets sur un terrain adjacent et les réarroser. Après, il est indispensable de trier. Les experts considèrent qu'il sera possible de trier 2000 m3 de déchets par jour».
Les déchets collectés seront incinérés ou envoyés vers «des installations de stockage de déchets inertes».
Pour financer l'opération, la ministre précise avoir activé «pour la première fois» un dispositif «issu du Grenelle» qui rend les entreprises «responsables de la gestion de leurs déchets». «A partir du 25 juillet, ajoute-t-elle, je pourrai prendre des arrêtés de consignation à l'intention des producteurs». Le nom des entreprises a été trouvé sur les registres de la société exploitante de la décharge, LDG Développement (qui comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Créteil pour "dépôt illégal de déchets dangereux"). NKM souligne qu'elles «seront obligées de payer», la nouvelle procédure étant «assez incitative». «Les entreprises ont intérêt à s'assurer du sérieux de leur gestionnaire de déchets, sinon, elles peuvent être rattrapées», conclut la ministre.
Les premières analyses de la qualité de l'air menées autour de la montagne de déchets concluent à "l'absence de polluants particuliers".
Parisien