Il tue sa compagne avant de se suicider
Un drame familial s’est noué au cœur de la nuit de dimanche à lundi à Champclauson, un quartier excentré sur les hauteurs de La Grand-Combe. Derrière les volets d’une maison en pierre apparente, caserne Gazay, du nom que les houillères donnaient aux cités, un homme de 66 ans aurait tué en l’étouffant sa compagne âgée de 55 ans, qui n’était autre que son ex-belle sœur. Il vivait en effet depuis plus d’un an avec la sœur de sa seconde femme dont il était séparé.
Après le meurtre, en proie à un sombre désespoir, il a passé plusieurs coups de fil à des proches pour avouer son geste irréparable et annoncer qu’il allait mettre fin à ses jours. Puis il a quitté son domicile pour se diriger vers le cimetière situé à quelques centaines de mètres et s’est donné la mort dans un bois environnant d’un coup de fusil de chasse.
Les premières investigations effectuées la nuit dernière sur place des gendarmes de la brigade de La Grand-Combe et de la brigade de recherche d’Alès, ainsi que les constatations médico-légales semblent corroborer le scénario de l’homicide volontaire suivi du suicide de l’auteur présumé. "D’autant qu’il y a des témoins qui ont reçu des messages téléphoniques sur les circonstances, précise Thierry Lescouarc’h, procureur de la République d’Alès, ce qui est assez rare." Cela permet de situer les faits entre minuit et une heure du matin.
Aujourd’hui toutefois des analyses et les autopsies des corps seront pratiquées à Montpellier. Afin de déterminer si l’homme était sous l’emprise de l’alcool et d’être tout à fait sûr qu’il a bien agi seul sans complicités extérieures. Dans ce cas, sa mort éteindrait toute action publique.
Le propriétaire de la demeure du Gazay, originaire de la région parisienne où il aurait été pompier de Paris, était surtout connu à Champclauson comme l’homme à la maison des chats. Le retraité au visage anguleux barré d’une paire de bacchantes descendait tous les matins à “Super U” récupérer de quoi nourrir rien de moins qu’une soixantaine d’animaux pour lesquels il avait construit un grand abri près de chez lui. Il avait refusé un reportage proposé par l’émission de télé “30 millions d’Amis” craignant une trop grande publicité. "Je fais ça parce que j’aime bien les bêtes, mais j’ai assez de chats", aurait-il expliqué.
Détresse sociale ? Amoureuse ? Quel que soit le mobile, il y a plus de vingt ans que La Grand-Combe n’avait pas connu d’homicide, c’est dire l’émoi causé dans la commune. Présent sur les lieux à 6 heures du matin, le maire Patrick Malavieille, a réconforté le fils du retraité décédé. Une voisine avait une pensée pour sa compagne : "elle est venue ici pour mourir".
Midilibre
Un drame familial s’est noué au cœur de la nuit de dimanche à lundi à Champclauson, un quartier excentré sur les hauteurs de La Grand-Combe. Derrière les volets d’une maison en pierre apparente, caserne Gazay, du nom que les houillères donnaient aux cités, un homme de 66 ans aurait tué en l’étouffant sa compagne âgée de 55 ans, qui n’était autre que son ex-belle sœur. Il vivait en effet depuis plus d’un an avec la sœur de sa seconde femme dont il était séparé.
Après le meurtre, en proie à un sombre désespoir, il a passé plusieurs coups de fil à des proches pour avouer son geste irréparable et annoncer qu’il allait mettre fin à ses jours. Puis il a quitté son domicile pour se diriger vers le cimetière situé à quelques centaines de mètres et s’est donné la mort dans un bois environnant d’un coup de fusil de chasse.
Les premières investigations effectuées la nuit dernière sur place des gendarmes de la brigade de La Grand-Combe et de la brigade de recherche d’Alès, ainsi que les constatations médico-légales semblent corroborer le scénario de l’homicide volontaire suivi du suicide de l’auteur présumé. "D’autant qu’il y a des témoins qui ont reçu des messages téléphoniques sur les circonstances, précise Thierry Lescouarc’h, procureur de la République d’Alès, ce qui est assez rare." Cela permet de situer les faits entre minuit et une heure du matin.
Aujourd’hui toutefois des analyses et les autopsies des corps seront pratiquées à Montpellier. Afin de déterminer si l’homme était sous l’emprise de l’alcool et d’être tout à fait sûr qu’il a bien agi seul sans complicités extérieures. Dans ce cas, sa mort éteindrait toute action publique.
Le propriétaire de la demeure du Gazay, originaire de la région parisienne où il aurait été pompier de Paris, était surtout connu à Champclauson comme l’homme à la maison des chats. Le retraité au visage anguleux barré d’une paire de bacchantes descendait tous les matins à “Super U” récupérer de quoi nourrir rien de moins qu’une soixantaine d’animaux pour lesquels il avait construit un grand abri près de chez lui. Il avait refusé un reportage proposé par l’émission de télé “30 millions d’Amis” craignant une trop grande publicité. "Je fais ça parce que j’aime bien les bêtes, mais j’ai assez de chats", aurait-il expliqué.
Détresse sociale ? Amoureuse ? Quel que soit le mobile, il y a plus de vingt ans que La Grand-Combe n’avait pas connu d’homicide, c’est dire l’émoi causé dans la commune. Présent sur les lieux à 6 heures du matin, le maire Patrick Malavieille, a réconforté le fils du retraité décédé. Une voisine avait une pensée pour sa compagne : "elle est venue ici pour mourir".
Midilibre