Incendie dans le centre-ville de Millau
Un incendie a totalement détruit un appartement de deux pièces à l’angle de la rue des Fasquets et de la rue du Mandarous, hier, vers une heure du matin. C’est l’occupant de cet appartement lui-même qui a donné l’alerte, après avoir constaté le départ du feu dans la cuisine. Une inversion dans des branchements électriques serait, selon ce locataire, à l’origine du sinistre ; la plaque chauffante restée allumée aurait enflammé un reliquat d’huile dans un récipient... À noter que l’appartement n’était pas alimenté en gaz.
Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers du centre de secours principal de Millau ont mis plusieurs heures pour venir à bout de l’incendie, mais ont pu éviter qu’il se propage aux autres appartements de l’immeuble. Les occupants de trois logements voisins, incommodés par l’abondante fumée qui se dégageait du lieu du sinistre, ont cependant dû être relogés, soit à l’hôtel, soit chez des proches.
Une quinzaine de pompiers ont pris part à l’opération, menée avec l’un des fourgons pompe-tonne légers du centre de secours millavois, adapté aux interventions dans les rues étroites de la ville historique. La grande échelle a également été conduite sur place mais n’a finalement pas dû être déployée.
Hier, en début de matinée, les hommes du commandant Alain Guesdon, chef du groupement sud du Sdis de l’Aveyron, effectuaient encore des rondes régulières dans l’appartement sinistré pour prévenir tout nouveau départ de feu.
Le locataire, en grande difficulté sociale - de son propre aveu -, était, lui, toujours en recherche d’une solution de relogement auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) et du Pact Aveyron (ex-Pact-Arim). Il occupait ce deux-pièces depuis trois ans. "C’est plus facile quand on est une femme pour trouver un logement d’urgence, assure ce trentenaire, que la vie n’a, semble-t-il, pas épargné. Je sors juste de cure ; j’ai beau essayer de m’en sortir, j’ai l’impression que le sort s’acharne sur moi." Son chat est mort dans l’incendie et ses perspectives sont, à l’heure actuelle, aussi noires que la suie...
Midilibre.fr
Un incendie a totalement détruit un appartement de deux pièces à l’angle de la rue des Fasquets et de la rue du Mandarous, hier, vers une heure du matin. C’est l’occupant de cet appartement lui-même qui a donné l’alerte, après avoir constaté le départ du feu dans la cuisine. Une inversion dans des branchements électriques serait, selon ce locataire, à l’origine du sinistre ; la plaque chauffante restée allumée aurait enflammé un reliquat d’huile dans un récipient... À noter que l’appartement n’était pas alimenté en gaz.
Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers du centre de secours principal de Millau ont mis plusieurs heures pour venir à bout de l’incendie, mais ont pu éviter qu’il se propage aux autres appartements de l’immeuble. Les occupants de trois logements voisins, incommodés par l’abondante fumée qui se dégageait du lieu du sinistre, ont cependant dû être relogés, soit à l’hôtel, soit chez des proches.
Une quinzaine de pompiers ont pris part à l’opération, menée avec l’un des fourgons pompe-tonne légers du centre de secours millavois, adapté aux interventions dans les rues étroites de la ville historique. La grande échelle a également été conduite sur place mais n’a finalement pas dû être déployée.
Hier, en début de matinée, les hommes du commandant Alain Guesdon, chef du groupement sud du Sdis de l’Aveyron, effectuaient encore des rondes régulières dans l’appartement sinistré pour prévenir tout nouveau départ de feu.
Le locataire, en grande difficulté sociale - de son propre aveu -, était, lui, toujours en recherche d’une solution de relogement auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) et du Pact Aveyron (ex-Pact-Arim). Il occupait ce deux-pièces depuis trois ans. "C’est plus facile quand on est une femme pour trouver un logement d’urgence, assure ce trentenaire, que la vie n’a, semble-t-il, pas épargné. Je sors juste de cure ; j’ai beau essayer de m’en sortir, j’ai l’impression que le sort s’acharne sur moi." Son chat est mort dans l’incendie et ses perspectives sont, à l’heure actuelle, aussi noires que la suie...
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